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Conté par Pierre Montauban, d'Arrens, par Aucun,en 1896. ==Texte intégral== Le même poulet était, une autre fois, entré dans la gueule du renard. — Si le poulet était le même ce n'était pas le même renard, je suppose ! — Lorsqu'ils furent en vue du village, l'oiseau dit :<br/> — On t'observe de là-bas, tu paieras celle-ci. Mes sœurs les poules, et mes cousines les pies avertiront mon maître et c'est le chien Labri<ref>''Labri'', nom de chien.</ref> qui va te chasser de ces parages.<br/> — Tu peux chanter à ton aise, poulet.<br/> — On t'observe, te dis-je, écoute le chien qui aboie.<br/> — Oui, je l'entends.<br/> — Je suis déjà assez mal campé, sais-tu ce qu'il faut faire?<br/> — Non.<br/> — Épargne-moi jusque vers le soir, je serai bien aussi succulent, peut-être davantage, ma chair se sera raffermie. Je ne puis d'ailleurs faire un pas, tu viendras me prendre sous cette touffe d'épine-vinette. Le renard le laissa. Pensez donc si le poulet attendit la nuit! Celui de la queue soyeuse que trouva-t-il sous l'épine-vinette ? Un peu de rien ! ==Notes== <references/> [[Catégorie:Conte d'animaux du Lavedan]]

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